Quinze ans après avoir débuté sa réflexion sur la pertinence d'utiliser ou non cette technologie, la GRC annonce qu'elle équipera 20 000 de ses policiers d'une caméra corporelle d'ici 2025.
Après ceux de Toronto et Edmonton, la GRC devient le troisième corps policier d'importance au pays à aller de l'avant avec l'usage de caméras corporelles.
Le SPVM emboitera-t-il le pas à la GRC bientôt?
Écoutez le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal répondre à la question au micro de Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau.
« C'est une question de coût. Lors de l'étude qui a été faite en 2019, on parlait d'investissements à la hauteur de 115 millions de dollars d'investissements initiaux et de montants récurrents d'administration d'une douzaine de millions par année, avec l'ajout de 110 personnes-ressources pour administrer le système. Ce qui freinait le service de police à aller de l'avant à l'époque, c'était que le DPCP voulait obliger les policiers et policières d'aller au poste après chaque intervention pour consulter les images avant d’achever leur rapport d'intervention. Cette obligation aurait pour effet de retirer de la route un véhicule de patrouille en moyenne 1 h et demie par jour […]. Je vous dirais qu'au Canada anglais en général, c'est toujours moins compliqué qu'au Québec.»