Fred Pellerin a rédigé la préface d'un livre nommé Flécher, qui parle d'une technique de tissage traditionnelle du Québec reconnue comme patrimoine immatériel depuis 2016.
Le livre présente divers modèles de ceintures fléchées, symbolisant l'identité québécoise et intégrant l'histoire et la culture francophone d'Amérique.
La ceinture, autrefois multifonctionnelle et tressée à la main, est aujourd'hui souvent produite industriellement et vendue comme souvenir. Un renouveau symbolique est envisagé pour 2024, valorisant la tradition et l'intégration culturelle.
«En 2024, est-ce qu'on peut envisager un renouveau symbolique pour la ceinture fléchée, justement pour le catalyser et la ramener au goût du jour? C'est d'abord un agencement de brins de laine multicolores tressés manuellement, ce qui induit l'idée d'une tradition en rupture avec une modernité amnésique manufacturée en usine. Cette trame organisée représente la société québécoise dont la base francophone forme le cœur rouge de la ceinture et intègre les brins multicolores de l'immigration» dit Biz.
«Il n'y a pas de ghettos de fils en mottons dans un coin de la ceinture. Tous les fils de l'immigration sont intégrés sans couture par une technique de tressage ancestrale de part et d'autre du cœur central de la société d'accueil. Cet ensemble est cohérent et coloré. Les motifs fléchés indiquent une direction nationale commune, un projet de société, en fait, une intention de vivre ensemble.»