Depuis maintenant trois semaines, de nombreux parents doivent composer avec la grève qui sévit dans plusieurs CPE et garderies en milieu familial. Pour améliorer leurs conditions de travail et augmenter leur salaire, les éducatrices ont voté en faveur de moyens de pression, comme retarder les heures d’ouverture des garderies.
Écoutez Anne-Marie Bellerose, Présidente de la FIPEQ-CSQ (Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec - CSQ Centrale des syndicats du Québec), aborder le sujet, samedi, au micro d'Élisabeth Crête.
«Les parents, on les sent vraiment avec nous. Ils ont dû prendre des ententes parfois avec le travail, mais ils nous appuient. Deux sujets se suivent côte à côte. D'abord, le salaire, parce qu'on a besoin d'un rattrapage. Ça fait deux ans maintenant qu'on n'a pas d'augmentation. Mais le deuxième, c'est la surcharge de travail. On accueille de plus en plus d'enfants à besoins particuliers et, malheureusement, on a très peu de soutien, parce que le financement n'est pas au rendez-vous. Avec plusieurs autres tâches connexes, comme s'occuper du lavage, répondre au téléphone, les gens sont épuisés.»
Elle souligne ensuite ce à quoi les parents peuvent s'attendre concernant les moyens de pression pour les prochaines semaines...