Malgré un risque de moratoire en construction sur le territoire de Gatineau en raison des problèmes de surverse, la Ville n'a pas cru bon d'augmenter le budget à cet effet.
Écoutez Yanick St-Denis résumer le troisième jour d'étude du budget 2025 de Gatineau.
Comme on avait prévu dans le passé, 2,5 millions de dollars seraient investis pour les surverses en 2025.
Pourtant, le directeur du Service de la planification des actifs et des investissements à la Ville de Gatineau, Alain Renaud, a avoué que ce montant et les montants futurs ne sont probablement pas suffisants.
«Vous avez raison, c'est probablement pas suffisant. Par contre, avant de pouvoir se prononcer, on doit compléter les analyses pour être en mesure de cibler quelle est l'intervention. Et une fois qu'on connait l'intervention, on sera en mesure de dire quel est son coût.»
Réseau routier
52 millions de dollars seront investis dans le réseau routier de Gatineau en 2025.
Ce budget avait déjà été annoncé alors que l'ex-mairesse France Bélisle était en poste.
Lors de son passage à la mairie, elle avait fait augmenter cet enveloppe pour du rattrapage.
Par contre, cette enveloppe bonifié de 15 millions prend fin en 2026.
Donc, de 2026 à 2029, entre 32 et 36 millions par années sont prévus pour le réseau routier.
«Nos équipes mentionnaient que ça prendrait 70 millions de dollars chaque année pour être capable juste de maintenir le niveau de réseau. C'est ça tout le défi. Et ça nous ramène à la discussion qu'on avait sur la fiscalité municipale, c'est que les outils pour y faire face, la taxe foncière, il y a des limites à ça»
Hausses de taxes à long terme
Les projections de hausses de taxes à long terme ont de quoi faire peur.
Dans le plan décennal financier 2025-2034, l'administration de la Ville prévoit des hausses de taxes supérieur à 5% de 2026 à 2028.
Une situation qu'il faut éviter affirme la mairesse Maude Marquis-Bissonnette.
3,18% est la hausse de taxes proposée dans le budget 2025.
«On aurait bien de la misère à défendre un 5 % de hausses de taxes. Il faut dire que, dans ces projections là, qui sont des projections faites par l'administration pour nous permettre d'entrevoir les défis, je pense que ça a le mérite de démontrer les défis de la de la fiscalité municipale où les dépenses augmentent, mais les revenus qui dépendent de la taxe foncière sont limités.»