Tous les dimanches, Élisabeth Crête et l'équipe de Même le week-end reçoivent un invité spécial auquel ils posent une série de questions avant de l'accepter comme membre officiel du Club.
Cette semaine, c'est celle qui a été la première femme à la tête du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, qui est l'invitée de l'équipe.
Écoutez la professeure associée au HEC Montréal discuter de son parcours, dont son rôle de pionnière en politique et ce qu'elle en retire.
«J'ai appris qu'être pionnier, ça vient avec un coût. Il faut dire les choses comme elles sont, première femme noire, chefs de parti au Canada, il faut que les gens s'habituent à te voir dans le paysage, à t'imaginer comme leader. Donc, ça prend du temps. Mais c'est ça la vie. C'est une roue qui tourne. Tu donnes au suivant, tu donnes à la prochaine génération, tu traces la voie pour d'autres. Puis l'important c'est que tu ailles faire autre chose et que tu continues à tracer cette voie-là.»
Elle discute ensuite de l'importance de l'éducation, qu'elle tente de transmettre à ses enfants.
«J'insiste beaucoup pour qu'ils aillent au bout d'eux-mêmes. Après, ça leur appartient. Mais pour moi, l'éducation c'est le nerf de la guerre. Et honnêtement, on le voit aux États-Unis, on voit les conséquences d'avoir une population qui n'est pas suffisamment éduquée, d'avoir un système public qui est laissé à lui même, les conséquences qui sont dévastatrices pour nos démocraties.»