Selon un dossier d'enquête du Devoir, les drogues qui circulent dans les écoles secondaires québécoises sont plus variées, plus fortes, plus sournoises et plus accessibles que jamais.
Écoutez sur le sujet le porte-parole de la Sûreté du Québec, Benoît Richard, et la médecin de famille oeuvrant en santé mentale et en dépendance, Marie-Ève Morin.
«Dans les années 90, il y avait à peu près trois drogues qui circulaient. Il y avait du haschisch, de l'acide, du PCP et de l'alcool , mais il n'y avait pas les drogues de synthèse telle que l'amphétamine, la kétamine, le GHB et alouette. Desfois, on dit que c'est la demande qui crée l'offre, mais dans le cas de la drogue, on dirait que l'offre va créer une certaine demande parce que les drogues sont disponibles, facile à trouver et souvent pas aussi cher qu'on le pense. On peut commander de la drogue presque aussi facilement qu'une pizza»