Les garçons exposés à du contenu violent à l’écran pendant les années préscolaires étaient plus susceptibles de devenir antisociaux et violents à la mi-adolescence, selon ce que révèle une étude réalisée par la chercheuse Linda Pagani, professeure à l'École de psychoéducation de l'Université de Montréal.
Les résultats de son enquête mettent en lumière les risques à long terme liés à une exposition précoce à des contenus violents durant l'enfance et susceptibles de se manifester par des comportements antisociaux chez les adolescents une dizaine d’années plus tard.
«Ce qui est très convaincant, c'est qu'on devrait limiter l'exposition à la violence. Quand les enfants sont jeunes, il y a des parents qui pensent que ça va juste les désensibiliser. Il y a toutes sortes de raisons qui font que les parents les laissent. C'est toujours avec de bonnes intentions, mais les parents doivent comprendre qu'il y a un effet néfaste.»