Les Québécois sont-ils bourrés de pilules, comme l'a laissé entendre le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon dimanche au conseil national de son parti à Victoriaville?
«Il faut cesser collectivement de bourrer nos enfants, nos ados et nos aînés de pilules à la moindre occasion, au moindre débordement d'énergie, au moindre problème d'insomnie», a déclaré celui qui mène dans les intentions de vote depuis plusieurs sondages au provincial.
PSPP a-t-il raison?
Écoutez Christiane Laberge, médecin de famille retraitée, en discuter avec Nathalie et Luc à La commission.
«Il traduit une réalité. Malheureusement, on a laissé, au Québec, s'épanouir ce que j'appelle "la consultation rapido presto". [...] Plus on voit de patients, plus on gagne d'argent [...] On a des solutions pour ça. Mais encore faudrait-il que le Collège des médecins, de même que l'Ordre des pharmaciens, se mêlent de ce que j'appelle la botch [...] C'est de rapido presto prescrire des médicaments parce qu'on se dit: "Ah, j'ai de toute façon rien d'autre à offrir."»