Seulement 4% des travailleurs de la construction sont des femmes.
Quoi faire pour les attirer davantage?
Écoutez Gaëlle Gilles, directrice générale de l’organisme Elles de la construction, en discuter avec Marie-Eve Tremblay.
«On a la chance d'avoir un grand réseau et on croise des fois des femmes qui ont 40 ans de carrière et elles peuvent constater qu'effectivement, en 30 ou 40 ans, par rapport à ce que c'était, il y a beaucoup plus de femmes qui entrent maintenant [dans la profession].»
Alyson Lapointe, 30 ans, tuyauteuse depuis 10 ans, et Anick Payette, 48 ans, plâtrière depuis 12 ans, travaillent toutes les deux dans la construction.
«Je me rendais pas compte que, admettons, on me demandait des choses plus à moi qu'à un autre apprenti, juste pour que je prouve que j'étais en mesure de le faire, que j'avais mérité d'être sur les chantiers. Il y a des postes qui m'ont pas été proposés parce que j'étais une femme.»
«Moi, je pense que plus il y a de différences, plus il y a de diversité dans un groupe, plus les solutions vont être faciles à trouver, plus l'ambiance va être agréable aussi.»