Les automobilistes ont eu une mauvaise surprise, mardi matin, lorsque deux militants écologistes ont grimpé la structure du pont Jacques-Cartier, à Montréal. Par mesure de prévention, la circulation a été fermée dans les deux directions. Des milliers d'automobilistes ont dû attendre dans leur véhicule ou rebrousser chemin.
En réaction, le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a dit que de donner du temps d’antenne aux militants qui bloquent le pont, c’est leur donner raison et les encourager à recommencer. Est-ce qu’il a raison?
Écoutez à ce sujet la discussion entre Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, mardi, à La commission.
«La punition devrait être la prison. C'est pas compliqué. Je suis aussi radicale parce que le message devrait être extrêmement clair, parce qu'il y a toutes sortes de façons où tu peux t'exprimer dans notre société. Ils auraient pu aller s'enchaîner après les portes d'un ministère, parce que là, ils dénonçaient la place trop importante que prend le pétrole dans notre société. Je suis d'accord avec ça. L'impact des changements climatiques, on est tous d'accord avec ça. Mais faire suer des automobilistes, scléroser toute une partie de l'île de Montréal et de ses banlieues ce matin, c'est totalement inacceptable.»