L'écrivaine Marie Laberge publie ces jours-ci son 17e roman, Dix jours, qui est le journal intime d’une femme qui a demandé l’aide médicale à mourir.
Mais c’est surtout un livre sur le désir de vivre.
Écoutez Marie Laberge discuter de ce nouveau roman avec Catherine Beauchamp, Philippe Cantin et Biz.
Marie Laberge explique qu'elle s'est immergée dans le personnage pour écrire avec authenticité, sans modifier ou réécrire les passages à posteriori, respectant le processus de la protagoniste.
Elle aborde également son approche de l'écriture, mentionnant qu'elle n'aime pas la souffrance.
«Je n'ai aucune admiration pour la souffrance. Je n'ai pas de culte de ça. Habituellement, il y a quand même une certaine dose d'inquiétude, d'angoisse. Il y a un bon élastique qui, quelquefois, me pète dans la face.»
«Mais je dirais que pour ce livre-là, pour la première fois de ma vie, alors que je m'attendais justement à souffrir et que je n'étais pas enchantée... (...) Ça a développé une sorte de sentiment extraordinaire de vie, un sentiment extraordinaire de paix. J'ai rarement été aussi simplement tranquille et dans ce que je faisais sans rien projeter, m'inquiéter, creuser. Non. C'était puissant et calme.»