De nombreuses femmes sont toujours victimes du cancer du sein. C'était le cas de la néphrologue Mona Ben M’Rad qui a survécu à cette maladie qui avait atteint le stade 3. C’est sa fille de 3 ans qui a «découvert» la masse en posant sa tête sur son sein.
Écoutez-la partager son expérience de femme et de médecin-patient dans le cadre du Mois de la sensibilisation au cancer du sein, mercredi, au micro de Nathalie Normandeau et de Luc Ferrandez.
«Il y a ce qu'on appelle une croissance post-traumatique chez la plupart des survivants de cancer. On apprend à replacer nos priorités. C'est un parcours spirituel et ça peut être une occasion de changement extraordinaire. Je me suis rendu compte que je ne comprenais rien à ce que vivaient la plupart des patients. J'avais de la compassion, mais j'ai compris que quand on n'est pas dans les souliers des autres, on ne sait pas ce qu'ils vivent. Quand on a un diagnostic de maladie grave, on perd complètement le contrôle sur notre vie. Et ça, c'est très angoissant pour un humain.»