Le premier ministre François Legault a réclamé mercredi matin, lors de son passage en France, que la moitié des 160 000 demandeurs d’asile présents au Québec devraient être forcés de déménager dans une autre province selon lui.
Écoutez Guillaume Cliche-Rivard, député de Québec solidaire dans Sainte-Marie-St-Jacques, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’immigration, de francisation et d’intégration et avocat en droit de l’immigration.
Quelle a été sa réaction?
«J'ai été surpris, j'ai été déçu, et, sur le moment, j'ai été choqué aussi parce que dans le même point de presse, il dit qu'il ne sait pas exactement comment il mettrait ça en place.»
«Puis, quand on commence à réfléchir à l'opérationnalisation, de forcer des déplacements, ou de forcer des gens de quitter le territoire du Québec, tout le monde comprend bien que ce n'est pas faisable. On ne peut pas forcer quelqu'un à quitter contre son gré. Alors moi, ce que j'aurais voulu, c'est que le premier ministre fasse plutôt des propositions constructives qui nous permettent d'avancer dans le débat.»