Les glaciers des Alpes ont fondu à une vitesse alarmante l’année dernière. À un point tel que la Suisse et l’Italie ont dû modifier une partie de leur frontière commune.
Une tendance qui s'observe aussi au Canada et dans le reste du monde.
Écoutez Christophe Kinnard, professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières, spécialiste des glaciers, faire le point à La commission.
«Malgré un hiver bien fourni en neige, qui donnait l'espoir que les glaciers reprennent un peu de masse, ça n'a pas été le cas, malheureusement. L'été a été particulièrement chaud. Ça a été exacerbé par des poussières qui sont venues du Sahara, puis qui noircissent les glaciers. Puis ça affecte les glaciers. Ils reflètent un peu moins la lumière. Ils accumulent plus de soleil finalement, et ils continuent à fondre plus vite.»