Jean Pascal, à 42 ans le mois prochain, se prépare pour un combat de boxe contre Terry Osias au Colisée de Laval, après une pause de 18 mois qui lui a été bénéfique tant physiquement que mentalement.
Écoutez Jean Pascal parler de son prochain combat au micro de Mario Langlois, aux Amateurs de sports.
Quand on prend de l'âge, quel est l'élément qui peut nous faire défaut?
«La première chose qu'on perd, que ce soit pour un athlète ou pour une personne de tous les jours, c'est la vitesse. La vitesse, les réflexes, c'est ça qu'on va perdre en premier. Puis, qu'est-ce qu'on perd en dernier? C'est la force. Alors, à 42 ans dans un mois, je me sens encore fort physiquement. C'est sûr que j'ai perdu de la rapidité. Je suis moins agile, je suis un peu moins coordonné, mais par contre, avec mon expérience, je peux pallier ce manque de vitesse en modifiant mon style de boxe aussi, en m'adaptant.»
Le boxeur évoque aussi sa passion pour la boxe.
«Ce que j'aime le plus, c'est le processus. L'entraînement. Quand je suis en camp d'entraînement, je me sens bien, je me sens vite, je me sens à l'aise, je me sens plus réveillé, plus intelligent... Je vois que ma vie va bien, en général. Tout le monde me demande pourquoi je boxe. C'est que j'ai besoin de la boxe. J'ai besoin de la boxe pour vivre. La boxe me permet d'être moi-même.»