L’ouverture de la Maison Benoît Labre, lundi, dans le Sud-Ouest de Montréal, inquiète encore de nombreux parents. À l’intérieur de la maison, on y retrouve deux cubicules qui seront bientôt accessibles pour y faire l’inhalation et l’injection de drogues sous supervision.
Le hic? La maison en question se trouve à 80 mètres de l’école primaire Victor-Rousselot.
Écoutez la journaliste Stéphanie Gagnon pour connaitre les détails de cette ouverture, ainsi que l'entrevue de Patrick Lagacé avec Charles Deschênes-Trottier, père de deux enfants qui fréquentent l’école primaire Victor-Rousselot.
«Ce qui m’a frappé à mon arrivée, c'est qu'il n'y avait pas loin de 250 personnes, des résidents du quartier qui voulaient avoir des réponses. Avec l’arrivée de ce centre-là, tout près de l’école, beaucoup de parents, mais aussi des gens qui se promenaient dans le quartier, avaient beaucoup de craintes, parce que ce n’est vraiment pas facile depuis les dernières années. Plusieurs trouvent entre autres des seringues un peu partout, des gens qui sont couchés sur leur terrain.» témoigne Stéphanie Gagnon qui était à la rencontre d'information, lundi.
«Je veux répéter qu’on n’a rien contre les services de réduction des méfaits. Je vais mettre ça vraiment au clair. Mais c’est certain que la cohabitation avec une clientèle qui consomme, qui a des problèmes de santé mentale aussi, puis qui consomme surtout des drogues. On parle d’injection, mais c’est surtout inhalation de crack, de crystal meth, ces choses-là donc, qui peuvent quand même rendre les gens agités, donc, tout près de l’école. Vraiment, pour nous, c’est sûr que ça posait des questions de sécurité pour les enfants. C’est vraiment ça la base de nos préoccupations.»