Lors de l’événement We, Robot du 10 octobre dernier, Tesla a impressionné ses fans, mais a provoqué la colère des producteurs du film Blade Runner 2049 en utilisant des images générées par intelligence artificielle (IA) et inspirées du film, et ce, sans autorisation.
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Cette situation a mené à une poursuite judiciaire d’Alcon Entertainment, une société de production cinématographique, alléguant que les images présentées lors du lancement du robotaxi violent leurs droits d’auteur.
Un événement inspiré de la science-fiction
Le lancement du robotaxi de Tesla a eu lieu aux studios de Warner Bros, qui sont situés à Burbank, en Californie, un choix qui semblait parfaitement aligné avec l’univers futuriste qui a inspiré plusieurs créations de Tesla, y compris la Cybercab dévoilée lors de cet événement. Elon Musk n’a jamais caché son admiration pour les films de science-fiction, en particulier Blade Runner, source d’inspiration pour plusieurs modèles, dont le Cybertruck, dévoilé en 2019.
Cependant, cette fois-ci, Tesla semble avoir franchi une ligne. Selon Alcon Entertainment, la société de production derrière Blade Runner 2049, Warner Bros Discovery a tenté d’obtenir la permission d’utiliser certaines images et séquences du film, une demande refusée par les co-directeurs d’Alcon, Andrew Kosove et Broderick Johnson. Ne souhaitant pas être associés à Tesla ou à Elon Musk, ils ont clairement indiqué leur opposition.
Violation des droits d’auteur avec des images générées par IA
Malgré ce refus, Tesla a diffusé des images générées par IA lors de l’événement, incluant des scènes inspirées de Blade Runner 2049, comme celle d’un sosie de Ryan Gosling et d’un véhicule emblématique du film. Ces images, modifiées à l’aide de l’intelligence artificielle, auraient été créées à partir d’images protégées par des droits d’auteur, sans l’autorisation d’Alcon.
La poursuite allègue qu’Elon Musk, informé du refus d’Alcon, a tout de même choisi de procéder, incluant ces images dans une présentation de 11 secondes. Musk a même fait référence au film en déclarant : « J’aime Blade Runner, mais je ne sais pas si nous voulons ce futur. »
Un impact négatif, estime Alcon
La principale inquiétude d’Alcon est la confusion que cela pourrait créer chez ses partenaires, notamment ceux impliqués dans la série Blade Runner 2099, actuellement en tournage en Europe. L’association forcée avec Tesla pourrait nuire aux relations commerciales d’Alcon, notamment avec d’autres marques automobiles qui souhaitent collaborer sur la série. De plus, la personnalité controversée d’Elon Musk pourrait ternir l’image de Blade Runner.
Bien que Warner Bros Discovery ait été le distributeur américain de Blade Runner 2049, ses droits de licence sont limités, surtout pour les images diffusées en direct lors de l’événement Tesla. Alcon réclame des dommages non spécifiés ainsi qu’une interdiction pour Tesla de continuer à diffuser ces matériels promotionnels.
Contenu original de auto123.