Le recteur de l'Université d'Ottawa, Jacques Frémont, présente ses excuses pour les événements concernant des journalistes et l'ambassadeur de Chine au Canada.
L'université a plié aux exigences de l'ambassadeur qui refusait la présence des caméramans et journalistes pendant sa conférence.
Sur Twitter, le recteur avoue que l'institution a pris la mauvaise décision, au dernier moment.
Jacques Frémont était pourtant présent lors de la conférence de l'ambassadeur.
Il s'excuse maintenant auprès des médias concernés, en précisant que l'université aurait dû faire mieux pour protéger la liberté de presse.
Marc-François Bernier est professeur de journalisme à l’Université d’Ottawa.
Selon lui, c'est une compromission gênante, troublante et inacceptable.
"C'est un message qu'on envoie à un régime totalitaire en lui disant, on est prêt à faire des compromissions sur des droits fondamentaux pour vous faire plaisir, pour faire comme si on était chez vous, là où on réprime des journalistes, ce qui est très gênant et condamnable. Et ça vient encore de la haute administration, ça vient pas des professeurs, ça vient pas des étudiants, ça vient de la haute administration qui est pas capable de gérer des dossiers de liberté d'expression."