Kevin Turpin, un jeune suicidaire, a foncé à 177 km/h dans une voiture, tuant son chauffeur sur le coup. Il a été condamné mercredi matin à une peine de 13 ans et demi de pénitencier.
Cette tragédie aurait-elle pu être évitée si Kevin Turpin avait reçu du soutien psychologique adéquat du réseau de santé public? À la suite d'une rencontre avec son médecin, affirmant être en détresse psychologique, le professionnel de la santé l’aurait plutôt dirigé vers le secteur privé.
Écoutez Gilles Chamberland, psychiatre, discuter de l'accès au soutien psychologique.
«Dans l'immédiat, quand quelqu'un a besoin de quelque chose de plus aigu comme suivi, c'est pas du ressort du médecin de famille, ça c'est clair. Donc il faut vraiment aller à l'urgence et les urgences vont adapter le suivi en fonction du besoin. C'est dans le moyen terme qu'effectivement les consultations en psychiatrie sont difficiles à avoir, ça c'est clair.»