Le boycott des États-Unis semble avoir des effets concrets: il y a eu 500 000 automobilistes en moins ayant traversé la frontière Canada-États-Unis, en février de cette année, par rapport en février l'an dernier.
En plus, 20 000 chauffeurs routiers en moins qui ont traversé la frontière et les boutiques Duty Free crient famine.
Le boycott aura-t-il plus de succès que la guerre tarifaire comme stratégie pour répondre à l'administration Trump?
Qu'en pensent les commissaires?
Écoutez la discussion entre Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez au sujet de la chute des voyages transfrontaliers aux États-Unis, à La commission.
«On n'oublie pas que nous sommes une économie dix fois moins importante que celle des États-Unis. [...] on est incapable de rivaliser. C'est-à-dire qu'à un moment donné, même si on affecte 10 % de leur chiffre d'affaires, ça reste quand même de l'ordre de 10 %. Par contre, le boycott spécial ciblé sur certains produits et sur certaines destinations, ça, ça va faire mal.»