Hugo Bernier, le meurtrier de Julie Boisvenu, devait prendre la parole devant la Commission des libérations conditionnelles du Canada afin d’obtenir des permissions de sorties sous supervision.
Il s’est toutefois désisté à la dernière seconde.
C'était une journée éprouvante pour le père de la victime, Pierre-Hugues Boisvenu, qui était à l'audience.
Comment on se sent, lorsqu’on se retrouve ainsi face au meurtrier de sa fille?
Écoutez Pierre-Hugues Boisvenu, sénateur à la retraite, parler de libération conditionnelle, à l'émission Le Québec maintenant.
Il exprime sa frustration face aux procédures et l'impact émotionnel sur les familles des victimes, critiquant le manque de préparation et de communication du service correctionnel.
Il souligne également le besoin de réformes pour mieux intégrer les victimes dans le processus de libération conditionnelle.
«Il [le meurtrier de sa fille Julie] a vraiment l'allure d'un criminel. Puis bon, ben coudonc, il ne m'a jamais regardé. Moi, je l'ai regardé. J'ai pris la photo de Julie, je l'ai mise sur la chaise qui était vide à côté de moi, parce que je voulais qu'il se rappelle de Julie. C'est le dernier homme à avoir vu Julie vivante, donc je voulais absolument qu'il s'appelle sa figure. Mais il ne m'a jamais regardé.»