Le rapport de la juge Marie-Josée Hogue sur l’ingérence étrangère révèle qu’il n’y a aucun «traître» au Parlement canadien. En revanche, celle qui préside la Commission sur l’ingérence étrangère estime que des élus fédéraux ont été «imprudents».
La juge Hogue affirme également que les institutions démocratiques ont résisté efficacement aux tentatives d’ingérence de pays hostiles au Canada tels que la Chine, l'Inde et l'Iran.
Cette dernière estime toutefois qu’il faut demeurer prudent face aux menaces d’ingérence et recommande l'implémentation de mesures pour les prévenir.
Écoutez le journaliste et chef du bureau parlementaire de La Presse à Ottawa, Joël-Denis Bellavance, commenter les conclusions du rapport à l’émission La commission.
«La Commission est assez claire. La juge Marie-Josée Hogue estime qu'on ne peut pas qualifier les gens de traîtres au Parlement. Il n'y a pas de traître au Parlement […] Oui, il y a peut-être eu des gens qui ont commis des imprudences. Peut-être que des États pensaient pouvoir courtiser des élus pour obtenir des faveurs, mais rien de cela n'a donné quoi que ce soit.»