Êtes vous au gym en train de vous entraîner ou en train de dévorer un bon burger? Suivez-vous un régime suite à vos excès des Fêtes? Depuis des années, l’obésité est un sujet qui déchire le monde médical.
Selon des experts et chercheurs, il était temps de redéfinir cette notion, qui est actuellement basée sur le fameux IMC: l'indice de masse corporelle (IMC), ce qui engendre des surdiagnostics. Ce qu’on propose: c’est de tenir compte ET du tour de taille, de la présence de pathologies, en PLUS de l’IMC.
Il faudra ainsi parler d’obésité clinique et d’obésité préclinique.
Pour en parler, Philippe Cantin accueille la Dre Michelle Houde, médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive.
La Dre discute de la distinction entre l'obésité clinique et l'obésité métaboliquement saine.
«L'IMC, c'est quand on met ensemble la taille et le poids. Et donc, quelqu'un qui était très musclé, par exemple, va être plus lourd parce que les muscles sont assez lourds et certaines personnes qui sont qualifiées comme étant en surpoids ou obèses sont en fait très en forme. Et on utilise à tort cette définition comme un reflet de l'état de santé de la personne, ce qui est en fait erroné.»
«Et au contraire, il y a d'autres personnes qui pourraient ne pas être obèses selon l'échelle de l'IMC, mais qui ont un grand pourcentage de gras et qui ont des risques à la santé liés à leur poids. Alors c'est surtout ça les problématiques liées à l'IMC. En fait, c'est seulement un reflet du rapport entre la taille et le poids et non un indicateur de la santé. C'est donc très imparfait comme mesure.»
On parle donc d'un développement majeur.