La première femme à avoir accédé au poste de première ministre du Québec, Pauline Marois, est devenue la première femme à être nommée chancelière de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Son statut lui confère des fonctions lui permettant de bonifier la gouvernance de l’Université, de participer aux séances du Conseil d’administration, du Comité exécutif et de leurs comités de travail ainsi que conseiller, au besoin, le C.A. et le recteur sur différentes questions.
Écoutez l'entrevue de Pauline Marois avec Philippe Cantin.
L'ex-chef péquiste souligne notamment l'audace et le dynamisme de «l'université du peuple» et réagit à la réputation parfois négative de l'institution.
«Oui, parfois ça me choque. Je regarde l'École des sciences de la gestion, c'est une véritable réussite. On fait de la formation de court terme, on fait de la formation en profondeur en allant vers les doctorats, la recherche, etc. On a développé des programmes, entre autres de gestion de projets, par exemple, ce qui n'existait pas dans les autres universités. L'Université du Québec à Montréal et ses étudiants, qui sont un petit peu turbulents, remettent en question certaines idées acquises. Mais c'est normal. Si à 20 ans, on ne veut pas faire la révolution, on ne la fera pas à 50 ans. Puis à 20 ans, on peut brasser la cage, peut-être un peu plus.»