Des étudiants de l'Université du Québec en Outaouais ont érigé des piquets de grève aujourd'hui pour revendiquer une rémunération des stages.
Plusieurs déplorent une inégalité entre les sexes, puisque les stages majoritairement occupés par des femmes ne sont pas rémunérés.
D'autres expliquent que travailler plus de 700 heures sans salaire a un impact négatif sur leur santé mentale.
«Ce sont tous les domaines de soins, majoritairement féminins, qui ne sont pas rémunérés. Il y a beaucoup de stages, beaucoup de professions qui sont vraiment bien payés. On peut parler de droit, de génie civil. Mais, il y a beaucoup de stages, comme le travail social et l'enseignement qui ne sont pas rémunérés».
«C'est le fun d'avoir peut être un petit fond avec toi, de savoir que tu n'as pas besoin de vraiment t'épuiser pour essayer de subvenir à tes fins. On veut quand même avoir un peu de lousse en même temps de faire un stage à temps plein et un cours en même temps, puis en essayant de gérer toute notre conciliation entre les sports, les amis, la famille. Ça fait beaucoup. Une grosse charge mentale en même temps».