La présidente de l'Alliance des professeurs de Montréal, Catherine Beauvais-St-Pierre, défend l'action de son syndicat et jette plutôt le blâme sur les gestionnaires en poste dans le dossier de l'école primaire Bedford du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM).
«Nous, on a 187 établissements au CSSDM, donc l'Alliance n'est pas au quotidien dans toutes les écoles évidemment. Il y a des gens qui étaient témoins de ce qui se passait visiblement, puisqu'il y a une enquête qui est sortie, donc il y a des adultes qui ont été témoins de ce qui se passait et qui n'ont pas agi. Les personnes qui étaient en autorité à ce moment-là, c'est la direction d'établissement. Et visiblement, il y a des directions d'établissement qui soit n'ont pas agi ou soit ont voulu agir et n'ont pas eu le support du Centre de services scolaire.»
Mme Beauvais-St-Pierre affirme qu'elle ne connaît toujours pas les motifs de suspension des 11 enseignants de l'école, située dans le quartier Côte-des-Neiges.
Elle ignore donc pour l'instant si des griefs seront déposés par le syndicat.