L'histoire est triste et risque malheureusement de se produire à nouveau dans le futur... alors que plusieurs médecins de famille sont à l'aube de leur retraite ou changent de clinique.
Le père d'une jeune fille aux besoins particuliers, Mathieu Bélisle, se trouve dans un certain vide bureaucratique, alors que le médecin de famille qui suit la famille Bélisle depuis de nombreuses années, a décidé de changer de clinique.
Que se passe-t-il alors pour sa jeune fille de 14 ans, aux besoins particuliers, qui nécessitent plusieurs visites à la clinique? Quelles sont les conséquences pour la famille Bélisle?
Écoutez à ce sujet le témoignage de Mathieu Bélisle suivi du Dr François-Pierre Gladu, médecin de famille, membre du C.A de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) au micro de Marie-Eve Tremblay, jeudi.
«Comme par hasard, les cliniques privées sont disponibles et ça, on voit ça pour plusieurs situations. Des fois, même pour juste une prise de sang, la clinique privée, on paye, puis on a un rendez-vous tout de suite. Parce que quand on est devant l'urgence, si on ne veut passer 15 h ou 20 h à l'hôpital à attendre, à un moment donné, on va prendre la décision d'aller payer. C'est un peu ça qui nous pend au bout du nez.»
«Vous savez, la médecine familiale, c'est la plus belle des spécialités. Mais au Québec, elle est étranglée par les couches de bureaucratie.»