C'est aujourd'hui que sera lancé la coalition SOS Outaouais.
Le mouvement citoyen regroupe des organismes et des citoyens de la région qui sont inquiets de l'état actuel du système de santé.
Leur objectif est de créer une mobilisation historique comme l'a été le mouvement SOS Monfort en Ontario qui a permis de sauver le seul hôpital francophone à Ottawa.
Paul Brunet, président du Conseil pour la protection des malades, salue toute initiative qui vise à venir en aide au milieu de la santé en Outaouais.
Tous les mouvements, toutes les causes, toutes les personnes, tous les groupes, qui vont accepter ensemble de souligner l'importance de la situation dans le réseau de la santé, d'amener cette importance là auprès des élus, auprès de la population, auprès des médias sont les bienvenus. Nous, ça fait 50 ans qu'on pousse sur la machine. Est-ce qu'on va régler les problématiques d'accès aux soins?
Encore un cri du coeur
Les lettres provenant de professionnels du milieu de la santé de l'Outaouais doivent commencer à s'accumuler sur le bureau du ministre de la Santé.
Cette semaine, c'était au tour de la cheffe de département de médecine de laboratoire d'alerter Christian Dubé sur les enjeux de l'Outaouais.
Le quotidien Le Droit souligne que Cindi Jacques a joint sa voix à ses collègues des département de la radiologique, des urgences, de la traumatologie, de la neurologie, de la chirurgie et de l'oncologie.
Elle a tenu à rappeler au ministre de la Santé l'importance de la médecine de laboratoire, précisant que très peu de diagnostics peuvent être posés sans tests de laboratoire.
Cindi Jacques a comparé les nombreux départs dans le système de santé en Outaouais à une vieille voiture qui perd de l'huile.
Elle réclame, comme ses collègues, des solutions permanentes et non seulement des primes, qui ne suffisent pas pour retenir les travailleurs de la santé.