En marge de l'annonce de la création de l'agence Mobilité Infra Québec, la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a déclaré lors de son discours devant l'Union des municipalités du Québec (UMQ) qu'elle veut s'entendre avec les villes d'ici l'été pour régler les déficits d'exploitation des sociétés de transport.
La ministre veut aussi une entente de cinq ans pour assurer plus de prévisibilité.
Écoutez Lucie Besse Razac, journaliste de Cogeco Nouvelles, faire le point, et l'ex-maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, réagir.
M. Pedneaud-Jobin exprime ses inquiétudes sur la «centralisation» des projets de transport et l'impact sur la planification urbaine et la gestion municipale.
«Ma grande inquiétude, c'est que quand tu fais un projet, ce n'est pas juste de mettre des rails ou de mettre de l'asphalte. Un projet de transport en commun, c'est de l'urbanisme, c'est de l'aménagement du territoire, c'est une vision à long terme de développement urbain. Ça fait qu'on ne peut pas déconnecter, débrancher le bureau de projet de l'ensemble de la planification municipale. Et là, moi, ça, ça me fait peur.»
