Le directeur général de la STO dénonce le manque de prévisibilité face au financement des sociétés de transport.
Pour Patrick Leclerc, boucler un budget sans savoir véritablement combien d'argent aura la Société de transport de l'Outaouais en 2024 est simplement dysfonctionnel.
Hier, un budget de 183 M$ a été adopté pour l'année prochaine.
Une somme de 2,4 M$ doit encore être trouvée pour éviter un déficit, mais, sans l'aide d'urgence de Québec, la situation aurait été bien pire.
Patrick Leclerc avoue s'inquiéter pour les prochaines années...
Il faut être réaliste. On arrive à une situation où, je ne vis pas sous une roche, on le sait ce qui se passe. On a bouclé un budget avec des sommes de 2,4 millions à identifier. Ça fait deux ans qu'on fait ça. On est rendu à un point où on ne peut plus continuer comme ça. Si on veut attirer des gens à la STO, faut être capable d'avoir des bonnes conditions de travail et faut être capable d'investir dans l'organisation. Les deux sont liés. La fiabilité du réseau, les investissements dans le réseau, ça passe par ça.