La loi qui élargit les soins de fin de vie a été adoptée mercredi, neuf ans après l’adoption de la première loi.
Écoutez l’animateur Patrick Lagacé aborder le sujet avec la ministre déléguée en Santé et responsable des Aînés, Sonia Bélanger.
La nouvelle mouture de la loi rend légales les demandes anticipées d’aide médicale à mourir. Attention toutefois : les personnes admissibles pourraient n’y avoir accès que dans deux ans.
«La demande anticipée, c’est pour une personne qui a un diagnostic aujourd'hui et qui prévoit d'être inapte en fonction du diagnostic qui est établi», explique la ministre.
«Elle va pouvoir exprimer ses volontés par rapport à la façon dont elle peut terminer sa vie. Une personne a, par exemple, un dossier d'Alzheimer, et elle veut décider pour plus tard, lorsqu'elle répondra selon ses souhaits, selon sa volonté, lorsqu'elle sera dans telle situation, comment elle veut finir sa vie. Et c'est tout ça qu'on doit mettre en place dans tout ce processus-là, qu'on appelle la demande anticipée. Donc, c'est une demande d'aide médicale à mourir qu'on fait à un moment donné pour le futur.»
La révision de la Loi concernant les soins de fin de vie fait suite au dépôt, en 2021, d’un rapport transpartisan.