Il y a trois ans jour pour jour, l'état d'urgence sanitaire débutait au Québec, 48 heures après que l'Organisation mondiale de la Santé ait qualifié l'épidémie de COVID-19 de pandémie.
Le 13 mars 2020, le premier ministre François Legault annonçait une première série de mesures pour freiner la propagation du virus, dont la fermeture des écoles.
S'en est suivi notamment la fermeture des commerces non-essentiels, le port du masque, les couvre-feux, des variants qui sont venus jouer les trouble-fêtes et les vaccins.
Marc Hamilton, microbiologiste et président du Groupe Eurofins EnvironeX, commente ces trois dernières années...
C'est sûr que, quand on prend du recul, on se dit qu'on a peut-être été trop sévère à certains égards, parce qu'on ne savait vraiment pas dans quoi on s'embarquait. Je vais donner l'exemple aussi ridicule de dire qu'on a arrêté de payer en argent comptant parce qu'on pensait que le virus se transmettait avec la monnaie et les dollars. C'est évident que ce qui a été révolutionnaire, ça été l'avenue du vaccin. À ce moment-là, on a pu prendre un peu plus de risques.